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Chers membres de la communauté,

Le quotidien La Presse a publié ce matin un article portant sur la réaction de Sanimax vis-à-vis le Règlement numéro 2022-98 modifiant le Règlement numéro 2001-10 sur le rejet à l’atmosphère et sur la délégation de son application de la Communauté métropolitaine de Montréal.

Nous jugeons essentiel de vous transmettre notre réaction complète pour vous donner un éclairage supplémentaire par rapport à la situation générale dans laquelle nous nous trouvons :

  • Sanimax poursuit les mêmes objectifs que la Ville de Montréal, soit d’améliorer la cohabitation avec la communauté de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT) ; nous croyons toutefois qu’il existe de meilleurs moyens d’y arriver que l’approche de confrontation adoptée par la Ville.
  • Dans une optique de collaboration et d’ouverture, nous avons élaboré un plan d’investissement majeur qui propose autant des solutions à court terme que des améliorations durables pour notre usine, avec des gains réels et directs pour les résidents avoisinants et l’ensemble de la chaîne agroalimentaire du Québec. Ce plan d’investissement de plusieurs dizaines de millions de dollars a été discuté en long et en large depuis 2019 avec la Ville de Montréal et répond aux enjeux de cohabitation.
  • Pourtant, la Ville a mis unilatéralement fin aux discussions en août 2021, une situation que nous jugeons contreproductive puisque la modernisation de notre usine est nécessaire pour atteindre les objectifs de cohabitation. Si les discussions s’étaient poursuivies, nous aurions déjà entamé la réalisation de plusieurs actions clés de ce plan, dont la construction d’un garage ventilé.
  • Rappelons que la collaboration a déjà porté fruit cette année pour nos installations de Lévis et de Saint-Hyacinthe, où des projets sont en cours pour justement permettre des opérations plus adaptées à nos voisins. Même si du chemin reste à faire, nous progressons sur la bonne voie ; et ce, grâce à l’ouverture et la volonté sincère de collaborer des instances concernées.
  • Comme à Lévis et à Saint-Hyacinthe, nous sommes convaincus que des solutions sont possibles; il est temps que la Ville de Montréal fasse partie de la solution et cesse de jouer au loup solitaire, avec une vision soutenue au détriment de toute une industrie. En fin de compte, ce sont les résidents de Rivière-des-Prairies qui paient les frais de cette attitude contreproductive. 

Nous espérons que cette déclaration vous aura permis de mieux comprendre la situation actuelle.

En ce qui concerne nos opérations, le traitement de la matière se poursuit cette semaine à un rythme soutenu et efficace; nous prévoyons une fermeture de nos opérations dans la nuit de samedi à dimanche.