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Pour cette infolettre, nous souhaitons mettre l’accent sur le rôle joué par l’industrie de l’équarrissage en matière d’alimentation et d’environnement.

Non seulement nos activités s’inscrivent dans la grande chaîne agroalimentaire du Québec, mais elles contribuent également à la récupération de matières organiques, ce qui réduit ultimement l’empreinte environnementale de l’industrie agroalimentaire.

Récupérer

Sanimax récupère la quasi-totalité des sous-produits organiques non comestibles des abattoirs du Québec. Ces sous-produits sont ensuite transformés en ingrédients utiles, ce qui contribue à l’économie circulaire et redonne vie à des millions de tonnes de résidus organiques chaque année.

Au Québec, nous recevons chaque semaine les restes non comestibles d’environ 175 000 porcs et de 5 millions de poulets. Au total, plus de 3 milliards de livres de matière organique récupérées par année, soit environ 245 000 camions-remorques. En récupérant ces matières résiduelles, Sanimax offre une solution économique et écologique pour les épiceries et les abattoirs, qui devraient autrement en disposer à fort prix.

Revaloriser

Les ingrédients issus de la récupération ont une haute valeur ajoutée et sont utilisés comme composants de produits quotidiens. Concrètement :

  • Protéines: les protéines retournées au bétail et intégrées aux produits d’alimentation des animaux domestiques, constituant donc un élément essentiel de la chaîne alimentaire.
  • Graisses: la graisse récupérée, traitée et transformée est un composant clé permettant, entre autres, la fabrication de biodiésel, de médicaments, de lubrifiants, de pneus ou encore de crayons de cire.

Protéger l’environnement

Les activités de Sanimax contribuent à réduire l’impact environnemental de la chaîne agroalimentaire.

Réduction des GES 
  • Évitement d’au moins 90 % des émissions potentielles de GES par rapport au compostage industriel, la quasi-totalité du carbone demeurant dans les produits finis.
  • Aux États-Unis, par exemple, l’utilisation de graisses finies dans les biocarburants est estimée à 3-8 % de la production annuelle de graisses , qui est d’environ 11 milliards de litres (soit 163 à 439 millions de gallons de biodiésel).
Réduction de la pression sur les sites d’enfouissements 
  • Sans l’équarrissage, les dépotoirs seraient surchargés en seulement quelques jours.
  • L’équarrissage réduit de près de 80 % des émissions de GES par rapport à l’enfouissement, soit l’équivalent de 525 000 t éq. CO2. de moins par année.
Réduction de la saturation du traitement des eaux
  • La récupération des graisses utilisées dans la restauration permet d’éviter la saturation des installations de traitement des eaux municipales et donne une seconde vie aux huiles usées (biodiésel, alimentation animale, etc.).

De par notre mission, nous contribuons quotidiennement à assurer la biosécurité de la population en transformant de façon sécuritaire les sous-produits organiques non consommés, ce qui réduit considérablement les problèmes de santé animale tels que la maladie de la vache folle. L’équarrissage est l’une des industries les plus règlementées avec des intervenants au niveau municipal, provincial, fédéral tout en devant répondre à des programmes aux standards élevés portant sur la sécurité alimentaire tels HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) ou encore FSMA (Food Safety Modernization Act).

Cet engagement est d’autant plus important en temps de crise, car nos activités interviennent comme le dernier maillon essentiel de la chaîne bioalimentaire et assurent la continuité et la stabilité et la sécurité de l’approvisionnement agroalimentaire, de la terre à l’assiette.